Carnet de route

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De Sidi Ifni à Erfoud…avec Maxou


  • publié le 25 février 2018
  • Pays ou région :

 

Encore quelques jours avant l’arrivée de Maxou, alors on en profite pour quitter le camping et se tenter un coin sympa pour bivouaquer que l’on trouve sans problème et aussitôt posé, on part en balade…

 

 

 Habitats troglodytiques de pêcheurs.

 

 

 Malheureusement, ce coin sympa que nous avons trouvé ne convient pas aux militaires qui viennent nous déloger et nous devons quitter les lieux immédiatement. Nous faisons quelques km dans les terres, la nuit tombe, aussi nous nous arrêtons rapidement et demain… direction Aglou. Entre temps nous faisons un crochet sur Guelmim récupérer, plus tôt que prévu, nos prolongations. Nous allons donc pouvoir profiter et faire profiter à Maxou de temps supplémentaire pour lui faire découvrir le Maroc qu’on aime !

 

Nous voici entrer dans le pays des arganiers !!

 

Petite vérification du maintien de la galerie suite à plusieurs appels de phares de routiers… mais tout va bien !

 

Nous traversons Tiznit et longeons sa médina que nous avons déjà visitée.

 

Arrivés à Aglou que nous connaissons, nous nous installons et partons illico presto en balade. Nous retrouvons avec plaisir ces maisons troglodytes de pêcheurs…

 

 

Nous aurons même la chance de retrouver le jeune Hassan qui nous hèle de loin, nous ayant reconnu bien avant nous !

Nous prendrons un thé en promettant de se revoir le lendemain…

 

…or, ici comme partout semble t’il le long de la côte Atlantique, le bivouac sauvage n’est plus toléré et comme précédemment, un garde côte nous demande instamment de quitter les lieux. Nous pensons bien qu’il n’est désormais plus possible de bivouaquer en sauvage. Nous sommes contents de nous dire que nous allons bientôt quitter cette côte où les interdits fleurissent désormais comme en France .

Quoiqu’il en soit nous partons vers Agadir en empruntant les chemins de traverse !!

 

Un coup un homme…

 

Un coup une femme mais toujours le même véhicule !!

 

Parfois l’oued est plein d’eau !

 

Plus que 2 jours. Nous sommes arrivés à Agadir, faisons tout ce que nous avions à y faire puis direction le camping pour patienter !

 

A 4 km l’océan alors on va le voir pour la dernière fois !

 

Encore un village de pêcheurs. Il se dit que prochainement l’eau et l’électricité devrait y arriver…

 

 

 Eléa devient une vraie marocaine, quand il n’y a pas de bâton à lancer…

 

…une bouteille plastique fera bien l’affaire !!

 

 Et là, protégée par cette barricade des vents marins…

 

…une bergerie !

 

Et nous voici enfin arrivés au jour J, l’heure H n’est pas si bien définie…

Quoiqu’il en soit on est là et on attend !

 

On en profite d’ailleurs pour aménager la cabine…

 

…et nous voilà parés à accueillir Maxou dans les meilleures conditions !

 

ENFIN !!! Après plus d’une heure et demie après son atterrissage le VOICI !!

 

Après une nuit sur le parking de l’aéroport…c’est parti pour la grande traversée !!

 

1ère halte Taroudant.

En effet, par le plus grand des hasards, Marielle et Christophe, des copains de plus de trente ans de Poitiers font un périple au Maroc accompagnés de leur plus jeune fils Marius  et c’est là que nous les retrouvons !

 

 

 Nous ne connaissions pas encore Taroudant aussi, avant d’aller visiter la ville, une petite bière s’impose pour fêter nos retrouvailles !!

 

La ville connaît son apogée au XIVème avec la naissance de la dynastie Saâdienne qui en fera sa capitale avant Marrakech. Devenu un grand centre caravanier du fait de l’abondance et la diversité de ses produits, Taroudant périclitera néanmoins à partir de 1760 et la fermeture du port d’Agadir. Repliée derrière ses 6 km de remparts, ses 130 tours et ses 19 bastions d’angle, elle résistera longtemps et sera même le centre de la lutte contre le protectorat français et ne tombera qu’en 1914.

 

Un petit thé au milieu de la balade !!

 

 

 Théoriquement on doit pouvoir faire le tour de la ville sur le chemin de ronde mais là, on doute !!

 

 

 Après une soirée très sympa, chacun reprend sa route…Christophe, Marielle et Marius direction Essaouira, et nous toujours plus à l’Est !

Et encore ces chargements improbables !!

 

 

 N’oublions pas qu’au pays des arganiers, les chèvres montent aux arbres !!

 

Les 1ers amandiers en fleur, ça sent le printemps !

 

Petite pause tajine à Taliouine pour acheter du safran.

 

Nous passerons la nuit à quelques km de la ville au bord d’un oued avec de l’eau  pour le plus grand bonheur d’Eléa !

 

Quel athlète !!

 

 

 Bel alignement de petits menhirs !

 

Et maintenant direction Ouarzazate !

 Nous longeons le haut Atlas toujours enneigé…

 

 

 Paysages qui nous évoquent l’ouest américain…

 

 

 Nous décidons de faire un crochet par le ksar Aït Benhaddou, inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 1987 mais avant tout, prenons des forces !!

 

Surnommé le Mont Saint Michel des chleuhs (population nomade autochtone), le grenier ou agadir, situé au sommet, est la plus ancienne construction du ksar. Fondé probablement au XVIIIème siècle, le village fut, par sa situation un carrefour important entre l’ancien Soudan et les villes impériales marocaines.

 

 

 Pour y accéder, comme au Mont Saint Michel, c’est par un pont qu’on pénètre dans la ville et c’est parti pour la visite !

 

Evidemment les rues sont pleines de commerces rappelant aussi étrangement son  cousin français !!

 

Nous commençons par visiter l’intérieur d’une Kasbah…

 

…en pleine restauration comme on le voit à travers le moucharabieh. Le caisson en bois servant de coffrage pour le moulage de morceaux de mur de terre.

 

Arrivés au sommet de la Kasbah, quelles vues !!

 

 

 

 

 

 Au fond, traversant l’oued, quelques dromadaires !!

 

On n’est pas beaux ???

 

Par de petites ruelles escarpées nous continuons notre ascension…

 

 

 …jusqu’au grenier et qui nous offre…

 

….un panorama sur l’Anti-Atlas…

 

…et Sacado si vous cherchez bien !

 

 

 Nous croisons un musicien Gnawa.

 

 

 Sur la descente un petit thé sur une terrasse panoramique !

 

Si ça vous dit, voici la liste non exhaustive des films tournés ici !!

 

 Une autre rue tout aussi commerçante !

 

Nous voici au soir du 18 février et nous fêtons comme il se doit mes 55 ans avec un petit clin d’œil à la famille Durdon car c’est la dernière !!

 

Le lendemain direction Ouarzazate et l’un de ses studios de cinéma…

 

 

 Un bout de menhir d’Astérix et Obélix…

 

Le plus impressionnant reste le fait que tout a l’air vrai et pourtant tout n’est que plâtre, bambou …

 

L’avant de l’arche de Noé…

 

L’avant du décor…

 

Et maintenant l’arrière !!

 

Décors égyptiens ayant servi pour de nombreux films

 

Et en fonction des besoins, la partie supérieure sera créée numériquement…

 

Idem pour la cité de Louxor…

 

Et c’est reparti, nous rentrons dans la vallée des 1000 Kasbah en longeant le lac de Ouarzazate, situé au confluent du Dadès (nom de la vallée que nous suivrons) et de l’Imini pour former l’oued Drâa.

 

De la neige ??? Que nenni, seulement du sel !

 

1ère halte à Skoura où durant notre balade, nous croiserons évidemment des Kasbah !

 

 

 

 Joli coucher de soleil, non ?

 

Le lendemain nous visiterons la grande Kasbah Amridil.

Bâtie au XVIIème…

 

…elle a la particularité d’avoir 4 étages.

Un moule pour fabriquer les adobes qui feront les murs comme à Aït Benhaddou.

 

Là, un très vieux pressoir à olives

 

Ici, le lieu de stockage des céréales.

 

Vue du puits de lumière vers les étages inférieurs.

 

La terrasse.

 

Dans chacune des 4 tours vivait une épouse, et une échelle en bois permettait l’accès au sommet par une trappe pour se défendre en cas d’attaque.

 

D’un côté vue sur le ksar en ruine…

 

De l’autre un hôtel…construit en toute illégalité mais bon, c’est le Maroc !!

 

Des toilettes sèches… à la cendre !

 

La vallée du  Dadès est aussi la vallée des roses et nous y entrons. Boutons séchés et eau du même nom sont omniprésents sur notre route !

 

Toujours plus à l’est…

 

Nous voici à côté de Tinejdad chez Zaïd, aux sources de Lalla Mimouna. Nous nous y étions déjà arrêtés mais afin de faire découvrir ce personnage à Maxou, nous y refaisons une pause.

 

 

Cet endroit, autrefois un dépotoir, fut transformé en musée par sa seule volonté et il présente des objets qu’il a glanés au fil des ans. Ici une serrure berbère et sa clé, ressemblant à une brosse à dents. Un système astucieux de picots qui s’enfoncent quand la porte est fermée empêche l’ouverture  et seule la clé permet d’ouvrir.

 

Et ça c’est quoi ????

 

Une clepsydre et kesako ? Ceci est une horloge à eau déterminant le temps que chaque paysan a de disposer d’eau dans ses champs. Le bol est percé d’un petit trou et se remplit une fois posé dans la bassine. Si le paysan dispose de plusieurs bols, on fait un nœud sur une feuille de la palme jusqu’à obtention du nombre voulu. Ingénieux non ?

Et là que cueille notre Maxou ?

 

 Appelée rose de Jéricho ou arbre de Myriam, cette fleur qui apporte amour et bonheur, présente la particularité d’être déjà morte mais retient dans ses « branchages » des graines vivantes qui n’attendent que la pluie pour s’ensemencer… servant tant de nourriture aux brebis que de combustible pour le feu !

 

Et cette rose, une fois mouillée s’ouvre pour laisser tomber ses graines !

 

Nous continuons notre route et sommes aux portes d’Erfoud. Nous nous arrêtons chez Karim visiter une khettara. Il s’agit d’un ouvrage, de type minier, qui ici permet l’acheminement de l’eau de l’Atlas à la palmeraie d’Erfoud.

 

La khettara est composée d’une galerie située approximativement à 12 m de profondeur et d’un ensemble de puits (tous les 20 m)  permettant l’entretien et le bon acheminement de l’eau…à un oasis en particulier

 

Sur ce site 14 khettara sont en parallèle pour acheminer à chaque oasis sa part d’eau. Cette dernière est aussi gérée grâce à une clepsydre.

 

Aujourd’hui l’eau n’y est plus présente aussi nous pouvons descendre et voir de plus près le travail phénoménal fait par les hommes. Il fallait 1 an à 10 hommes pour construire 1 km de galerie !

 

 

 Et voici Karima la chamelle…

 

…buveuse de thé !!

 

Ca y est nous sommes de retour à Erfoud et plus précisément au garage Barji où nous venons terminer la peinture de Sacado.

Aussitôt arrivés nous partons dans les dunes montrer à Maxou un avant-goût de Merzouga !

 

Et jouer à provoquer des avalanches…

 

Nous trouverons, disséminé entre les dunes un squelette d’âne que nous tenterons même de reconstituer !!

 

Le chantier ne commence que dans 2 jours alors en attendant on passe le temps !

 

On retournera aussi voir le vieux ksar en ruine tout proche.

 

Périlleux d’accord…

 

…mais belle vue !

 

L’oued Ziz ici à sec.

 

Le cimetière du ksar…

 

…où pour la 1ère fois nous verrons posé sur chaque tombe un bol. Nous apprendrons plus tard que chaque vendredi, on vient les remplir d’eau afin que les oiseaux s’abreuvent et donne de la vie au cimetière !

 

Atelier réparation de vélos pour nous permettre à tous les 3 d’aller chez les Barji manger le couscous !

 

 

 Retour par la palmeraie !

 

Et dernier coucher de soleil sur les petites dunes avant notre départ pour Merzouga

 

 

 Le chantier ne durera qu’une journée.

Pour voir le résultat et le reste vous serez obligés d’attendre le prochain article alors à tout bientôt !

Et bien sur un grand merci à la famille Barji pour le stationnement de Sacado dans leur garage et à Mounir (+212 677 505 167) et Mohamed les dévoués peintres, que nous ne manquons pas de vous recommander de nouveau !!

 

2 thoughts on “De Sidi Ifni à Erfoud…avec Maxou

    1. Bernard Auteur de l’article

      Coucou les amis, alors ça y est de retour ! Nous sommes arrivés à Merzouga et aujourd’hui tempête de sable. En tout cas ce fut un véritable bonheur que de partager ces quelques heures ensemble. Des gros bisous à tous et à tout bientôt !!!

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