Carnet de route

Laissez-nous un commentaire !

D’Erfoud à Fès


  • publié le 12 mars 2018
  • Pays ou région :

Nous sommes le 11 mars et dans quelques heures Maxou s’envole pour la France. Mais avant bien des choses se sont passées depuis le dernier article. Beaucoup de km, beaucoup de paysages, de rencontres et d’expériences différentes que nous avons pris plaisir à faire vire à Maxou avec même un passage dans la neige qu’Eléa à la une, a su en profiter au maximum. Vous pourrez même dans le cours de cet article voir une vidéo !!
Mais commençons donc par rembobiner le film !
Arrivés à Erfoud depuis 2 jours, Mounir et Mohamed les peintres viennent parachever l’arrière de Sacado. C’est parti !

Bien qu’ils aient commandé tout le nécessaire pour terminer, il nous manque le vernis qui est encore à Er-Rachidia tandis que le chantier a commencé alors en attendant, pause repas !

Si la peinture se fera en plein jour…

…le vernis sera posé dans la nuit !! Quoiqu’il en soit le délai est tenu !

Nous repartons le lendemain et comme promis, nous faisons découvrir à Maxou l’auberge Bouchrafine.

Nous arrivons en suivant chez Mohamed à l’erg Chebbi. Celui-ci n’est pas chez lui car en transfert avec des touristes alors en attendant Patou met les autocollants que nous avons fait faire à Agadir.

Du fait de l’absence de Mohamed, nous décidons de nous approcher des dunes afin de mieux en profiter…

…n’est-ce pas Maxou !!

Nous avons le projet de monter en haut de la dune pour bivouaquer mais une tempête de sable s’annonce …

…alors on s’occupe en attendant !

Du coup, la tempête est si forte que pour sortir en profiter un peu Maxou s’équipe d’un masque et d’un tuba pour pouvoir voir et respirer !!

Et pourquoi pas essayer de nager ?!!

Ça souffle vraiment fort !

Plein les yeux !

Pendant la tempête…

…et le lendemain !

Aussi c’est décidé…le bivouac c’est aujourd’hui, objectif, le sommet de la dune !!

Juste avant notre départ et grâce à Internet, voici que déboule des dunes Andiamo 2. Propriétaire d’Andiamo 1, 4×4 que nos copains Jojo et Evelyne ont racheté, nous nous suivions sur Face de Bouc depuis et le hasard a fait croiser nos routes. Un bon moment !

C’est parti pour l’ascension !

Comme vous le constaterez, nous sommes pour l’occasion accompagnés de 2 autres chiens qui iront avec nous jusqu’au sommet !

Après une heure d’ascension et 160 m de dénivelé nous voici arrivés. Nous trouverons en contre bas de la crête sommitale un plat pour notre bivouac que nous ne tarderons pas d’installer.

On peut imaginer le plaisir d’arriver si haut en moto !

On prend la pose !

On a même emmené le bois pour le feu de camp !

Superbes couleurs, non ?

Apéro ça va de soi, alors tchin !

Beaucoup trop de vent pour dîner dehors et en plus là-haut, il fait froid !

Pleine lune et ciel étoilé !

Honnêtement, on ne peut pas dire que la nuit fut reposante car le vent s’est forci et c’est vraiment très, mais très bruyant !!!

Gymnastique du matin, la chenille du sable !

Et hurlement de bonheur !

Petit déjeuner dans la tente…

…repliage…

…et c’est reparti pour la descente !

Les couleurs des dunes au matin sont vraiment différentes…

Revoilà notre Sacado !

Si vous voulez revivre ce bivouac en vidéo, cliquez ici !

A peine arrivés la tempête recommence.

Nous rejoignons pour la soirée Mohamed chez lui avant de reprendre la route.

Petit cadeau fait par Patou pour la famille Barji, garage royale d’ Erfoud, en remerciement pour l’hébergement de Sacado et de son équipage pour la durée des travaux peinture, ainsi que pour leur gentillesse et les délicieux couscous familiaux.

En os de seiche bien évidemment !

Après un détour à Rissani pour faire découvrir à Maxou la Madfuna, la pizza berbère, nous partons en direction de Boudnib, chez François …

…où nous découvrons avec plaisir sa nouvelle pensionnaire, Rekkame !

Chacun s’occupe …

…avant d’attaquer comme il se doit les délicieuses pizzas faites par Luigi !

Le lendemain, grande première pour Rekkame, sortie dans l’oued à la longe !

Elle est même partante pour une petite course !

Mais par contre, impossible de la faire approcher de l’eau…

…et pourtant on aura tous et tout essayé !

Le lendemain nous nous décidons enfin à aller aux montagnes rouges, celles la mêmes qui nous ont permis de connaître François. En effet, il y a 3 ans c’est en essayant de les rejoindre avec Sacado que nous nous étions posés dans l’oued, avions été sauvé par l’armée (cliquez ici pour relire l’article !) et avions fini dans son camping ! Bref cette fois nous y allons en vélo !

Traversée de la palmeraie avec les fruitiers en fleurs.

Les voilà qui se profilent au loin !

Décor de Far West, non ?

Et nous voilà au pied alors, grimpons !

Un petit ksar et sa palmeraie au pied de la montagne.

Quelle surprise une fois au sommet de découvrir ce désert caillouteux !

Quelle vue encore !

Au fond Boudnib et sa palmeraie.

Pique-nique à l’abri de vent derrière les vestiges de murs, uniques ruines d’un fort portugais.

Arrivés en bas, nous décidons, afin d’économiser notre Eléa, d’essayer de la porter dans le sac à dos de Maxou…

Ça a marché…

…quelques km, pas tout le retour mais en tout cas ce fut une bien bonne expérience !

Pause après l’effort !

Déjà le départ… que nous fêtons dignement par un « brunch » savamment imaginé et réalisé par Patou et Maxou…

…et ces petites verrines spéciale dédicace Rekkam…

…et le tout arrosé de l’une de nos dernières bouteille de champagne !
Merci les amis pour ces bons moments passés ensemble !

Et encore merci François et à bientôt en Champagne !

Et voilà encore un de ces trucs étonnants qu’on ne voit qu’au Maroc. En effet, sur le chemin qui mène au camping de François, nous avons vu, entre le moment où nous sommes allés au souk et revenus, commencer les travaux d’implantation d’un bâtiment…

… même François, principal utilisateur du chemin, l’ignorait ! Il aura mis en place une « déviation », en attendant que les autorités, ayant difficilement pris la mesure de ce qui se passait, envisagent un aménagement définitif de chemin d’accès au camping ! A peine croyable ! On connaîtra la nouvelle route quand nous reviendrons, inch’Allah !

A partir de maintenant c’est parti pour Fès où Maxou doit prendre son avion le 12 mars. Nouvelle route pour nous aussi puisque nous partons par les gorges du Ziz que nous n’avons jamais faites !

…et d’ailleurs comment appelle t’on les habitants de ces gorges ? Les Zizis, et oui !

Vues du lac au bas des gorges

Et toujours ces palmeraies le long des gorges arides…

Le tunnel du légionnaire, creusé par les français et qui marque la fin des gorges….

On baisse la tête !

Bivouac près d’un oued proche du petit village d’Aït Labbès

Préparation du feu de camp pour cuire…

…une belle côte de bœuf parée, assaisonnée et badigeonnée avec amour par Maxou…trop grosse pour notre petit barbecue !

D’abord le feu…

…puis la cuisson …. Et quelle régalade !!!

Ça y est on quitte le désert aride et commence ça et là de la végétation sur les montagnes !

Par contre on sent que le beau temps est derrière nous et des névés nous rappellent qu’ici on est encore en hiver !!

D’ailleurs les cigognes sont encore là !

Pour notre dernier bivouac en sauvage, nous avons décidé d’emmener Maxou dans la forêt de cèdres d’Azrou pour essayer de lui montrer les singes que nous avions vu à l’aller et ici aussi les névés sont là…


…pour le plus grand plaisir d’Eléa !

Par rapport à notre dernière venue ; les singes se sont déplacés et nous mettons un moment pour les trouver mais eux par contre, nous ont vu arriver et c’est par des cris stridents que nous les localiserons !

Et comme la dernière fois, une fois passé le moment d’inquiétude, notamment avec la présence d’Eléa, nous pouvons abondamment en profiter alors vous aussi, profitez !

Une nouvelle espèce de singes ??

C’est pas aussi bien que de l’eau mais quand même !!

Bel endroit !

Parti pour Fès…

Traversée d’Ifrane, véritable bout de France tant les habitations sont typiques…

Nous sommes le vendredi 9 mars et sommes arrivés au bout de notre route avec Maxou. Il nous reste encore 2 jours et nous terminerons donc notre périple commun par la visite de la plus belle des villes impériales, Fès ! Ville que nous avons déjà plusieurs fois parcourue, aussi dans la mesure du possible, voici de nouvelles images.

Les tanneries, les plus anciennes et les plus grandes du Maroc restent toutefois incontournables.

Les bassins rectangulaires blancs accueillent les peaux à macérer pendant 15 jours dans des excréments de pigeons. Les bassins ronds servant aux couleurs.

Vues des terrasses nous pouvons en apprécier aussi l’odeur…

…et le difficile travail des hommes.

A l’intérieur de la médina, des travaux de rénovation…

Place R’cif, l’une des rares places aménagée dans la médina au XXème siècle

Pause thé !

C’est Idriss II qui décide de la fondation de Fès vers 808 ap J.C et à partir de là, la ville ira croissant tant au niveau économique, culturelle qu’historique. Quelques siècles plus tard le sultan AL-Mansour bâtira de part et d’autre de la ville des bastions, appelées Borj, pour défendre la ville. C’est aujourd’hui ici que l’on a une des plus belles vues de la Médina.

S’étalant le long de ses collines, ce sont 350 hectares de construction qui forment le dédale de cette ville inscrite au patrimoine de l’UNESCO depuis 1981

Et voici la porte bleue, l’une des 14 « bab » qui marque le début de la Médina entourée qu’elle est de plus de 10 km de murailles.

Dans un premier temps nous tournons le dos à la médina pour aller vers les quartiers juifs…

…ce qui nous amène à traverser les jardins andalous Jnan Sbil, véritable poumon vert de la ville.

La porte du palais royal….

Début du quartier Fès Jdid ou la ville blanche…

De retour dans la médina…

Un fondouk ou caravansérail servant aujourd’hui de lieu de préparation des peaux avant tannage

Nous voici dans l’un des nombreux palais situés dans la ville. Bâti par Mnebhi au début du XXème siècle, il fut la première demeure du maréchal Lyautey quand celui-ci s’installa à Fès en 1912.

Vendeurs de nougats !

Belle antiquité !

Ici se déguste des escargots, tout blancs …nous n’y avons pas fait honneur trop attachés à nos petits gris !

Et voilà, c’en est terminé. Maxou s’envole demain, nous, nous continuons plein nord et pensons quitter le Maroc d’ici une petite semaine.

Nous aurons passé plus de 3 semaines ensemble dans une cohabitation des plus chaleureuses et sommes vraiment heureux d’avoir pu, en prenant le temps, lui faire découvrir le Maroc qu’on aime.

Par la même, nous aurons pu constater que notre Sacado se prête aisément à la cohabitation mobile au long court.

A bientôt donc pour un proche retour en France.

 

2 thoughts on “D’Erfoud à Fès

Laisser un commentaire