Carnet de route

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Le grand rendez-vous !!!


  • publié le 18 septembre 2013
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Nous voulions au plus vite nous rendre à Sainte-Enimie afin de pouvoir nous organiser en fonction de l’issue du rendez-vous.

Après notre dernière nuit italienne, nous avons emmanché l’autoroute (car les routes qui longent la côte d’azur sont vraiment impraticables pour Sacado) et avons quitté la mer pour filer d’abord vers Aix en Provence ce qui nous a permis de nous trouver face à la montagne Sainte Victoire  80 fois immortalisée par Paul Cézanne…

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Nous nous arrêtons passer la nuit à Uzès, non loin du  pont du Gard, dans une ferme vinicole située en plein cœur du village ce qui nous permet d’aller visiter la ville en toute sérénité.

Tout d’abord la cathédrale Saint Théodorit et sa fameuse tour fenestrelle…

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Le bourg conserve encore ses ruelles médiévales qui mènent à la place aux herbes avec ses platanes, sa fontaine et ses maisons à arcades dont certaines datent du 16ème siècle.

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Après Alès traversée très rapidement nous partons à l’assaut des Cévennes…

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…non sans faire une courte halte à Florac, où nous prenons le temps de nous balader et d’y faire une machine !

Située au carrefour de 3 sites géologiques remarquables (le schiste des Cévennes, le granit du mont Lozère et le calcaire des Causses) et au confluent de quatre cours d’eau ( la source du Pêcher peuplée de grosses truites, le Tarnon, la Mimente et le Tarn). Florac se dit être au « carrefour de la pierre et de l’eau ».

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Petit clin d’œil aux amis italiens du nord, le restaurant portant le nom de leur village !!!

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La départementale qui nous mène à Sainte-Enimie longe les causses (grands plateaux calcaires) et surplombe le Tarn avant qu’il ne s’enfonce dans les gorges situées à l’entrée du village.

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Avant d’arriver à Sainte-Enimie, le petit village troglodytique de Castelbouc. Une légende raconte que pendant les croisades, le seigneur du château étant resté le seul homme aux alentours, a dû contenter toutes les femmes du village et serait mort d’épuisement !!! Au moment de sa mort, un fantôme en forme de bouc aurait survolé les lieux donnant ainsi au château son nom…

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Et voilà Sainte-Enimie. Village médiéval fondé en 951 autour d’un monastère bénédictin, il connaît une prospérité économique qui semble lié aux miracles de Sainte Enimie qui attire beaucoup de pèlerin. Une nouvelle fois comme nous sommes en dehors de la période estivale, nous pouvons stationner Sacado au  plus près du centre du village.

Notre rendez-vous est prévu pour le lendemain, c’est-à-dire le 1er mars.

Nous prenons notre mal en patience d’abord en allant découvrir le cœur du village. S’il est possible de traverser Sainte-Enimie sans se douter de sa richesse, le parcourir à pied est un vrai régal !!

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Le village restauré présente un centre bourg médiéval où les petites ruelles étroites et escarpées font apparaître de belles maisons à colombages.

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Au sommet du village, les gorges en face et sur le côté les vestiges des remparts…

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En redescendant,  la place au beurre surplombée par une maison à double encorbellement qui permettait de réduire la surface au sol et ainsi de payer moins d’impôts !! Sur cette place, exclusivement réservée aux femmes, se négociait au moyen-âge le beurre de brebis (aujourd’hui cette fabrication a lieu à Roquefort)

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Après le village, nous parcourons les alentours afin d’avoir une autre idée de ce pays de Causses. Les petits bâtiments (d’anciennes bergeries ?) que nous croisons nous font penser aux Trullis que nous avions rencontrés dans les Pouilles Italiennes.

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Jeudi 1er mars, nous nous rendons donc au camping des Fayards afin d’en rencontrer les propriétaires, Séverine et Pascal, et voir si nous faisons l’affaire. Le feeling passe bien et rapidement nous tombons d’accord sur les objectifs communs que nous définissons. 3 heures plus tard d’une discussion où de nombreux points communs quant à l’organisation de la saison apparaissent, nous nous séparons. La réponse de leur part nous sera donnée au plus tard dimanche. Nous choisissons de passer la nuit au village avant de décider dans quel sens nous prendrons la route. En effet, Sainte-Enimie est à équidistance de nos enfants et en fonction du résultat de l’entretien la direction à prendre en sera changée.

Cependant dès le lendemain matin Séverine nous informe que nous travaillerons ensemble.

Ca y est !!! Nous avons du travail. Qui plus est dans un domaine qui nous convient, dans un camping qui correspond en tout point à ce que nous cherchions (petit, convivial, familial, où la place de l’hôte est considérée), dans un site exceptionnel et surtout si tout va bien (et nous nous en donnerons les moyens) la possibilité de pérenniser cette collaboration car nous ne serons pas salariés mais prestataires de service. Et bien évidemment le pompon étant que nous avons trouvé un espace sympa dans le camping pour y tanker Sacado pendant 6 mois !!!

Voila, nous sommes super contents et pour vous faire partager ce lieu qui va nous accueillir pendant 6 mois, voici le lien qui vous mènera directement au site du camping :www.camping-les-fayards.com et vous permettra de nous y rendre visite, si le cœur vous en dit !

Notre direction est donc toute tracée, Auch pour accomplir les démarches administratives inhérentes à ce statut. Nous partons dans la matinée, passons une nouvelle fois à Puycelsi voir les amis Seb et Caro et en profitons pour faire quelques retouches sur le camion (escalier et poêle) et arrivons dans le Gers dès le 5 afin de valider notre inscription en tant qu’auto entrepreneur. Nous décidons de nous poser au centre de Gaujan exactement là où nous étions il y a déjà plus de 2 ans. Retrouvailles diverses, achat d’une petite voiture et nous voilà fin prêt

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Damien vient nous rendre visite, nous mangeons ensemble pour le plus grand plaisir de sa maman…Ca se voit, non ? ?

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Nous profitons de notre nouvelle autonomie pour retrouver les lieux qui firent notre quotidien, 7 années durant, à commencer par Simorre, petit village gascon dont l’église nous avait frappés quand nous étions venus de Haute-Savoie pour visiter l’Accoudoir. Visible de loin l’église abbatiale fut construite au 6ème siècle,  fortifiée aux 12 et 14ème et remaniée au 19ème par Viollet-le-Duc (grand restaurateur de construction médiévale).

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Un peu plus loin encore Lombez dont  la cathédrale du 14ème  siècle est dotée d’un clocher octogonal à 5 étages caractéristique du gothique toulousain.

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Nous en profitons aussi, bien évidemment pour inviter les copains au camion… et certains sont en pleine concentration pour trouver d’où viennent ces os (pour mémoire ce sont des os de tortue que nous avions trouvés à Eléa en Grèce)

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Notre séjour gaujannais s’achève. Nous partons mercredi sur Tarbes afin d’aller faire la vidange de Sacado et les quelques vérifications d’usage pour être tranquilles quand nous reprendrons la route en Septembre.

Alors comme on dit ici adishatz

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