Carnet de route

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Nous revoilà nomades !


  • publié le 16 septembre 2013
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Nous avons donc quitté La Cartuja  mardi soir  parce que nos réserves d’eau propre s’épuisaient mais aussi pour ne pas encombrer et être encombré par tous les véhicules stationnés dans la journée tout autour de Sacado. Nous nous sommes seulement déplacés à quelques encablures du parc, sur le parking d’une grande surface, pour faire tous les pleins (eau, gaz et bouffe) le lendemain matin et tracer. Comme on commence à s’en rendre compte notamment en Andalousie avec le manque d’eau, il n’est pas facile d’en trouver pour remplir Sacado. Du coup après plusieurs tentatives avortées, nous optons de passer la nuit dans un camping. Nous en trouvons enfin un (il fait déjà nuit quand nous arrivons à… à 40 Km du point de chute qu’on avait imaginé au départ) qui puisse nous faire entrer (c’est un peu le problème !) et y restons jusqu’à vendredi matin. On voit bien la mer là-bas au fond, y allons en vélo pour le plaisir de tous et en profitons pour faire LE plein d’eau, les quelques grosses lessives et finir sur un superbe coucher de soleil. Comme on peut se connecter par Wifi, j’ai pris le temps de faire ceci :

http://maps.google.com/maps?hl=fr&ie=UTF8&ll=36.294755,-6.09252&spn=0.009754,0.01929&t=h&z=16

A priori, si vous collez ce lien sur Google, il se peut que vous nous situiez. Si ça marche… je réessayerai !!

Comme convenu nous quittons le luxe pour essayer de trouver un endroit au plus près de la mer, comme nous l’avait indiqué Miguel. Les routes sont petites, sinueuses et il serait imprudent de s’aventurer avec Sacado sur certaines d’entre elles ! De plus la vigilance de la Guardia civil nous empêche de nous stationner sur les parkings… Tant pis on roule !!!

Pour l’heure nous sommes arrêtés pour 2 jours, on l’espère, en bordure d’un parc naturel qui surplombe la baie de Trafalgar haut lieu d’une bataille navale (le 21 octobre 1805).

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C’est toujours impressionnant de se retrouver dans des lieux qui ont un passé si glorieux, même en pleine nature. Beaux moments passés dans les pinèdes…

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Ou sur la plage.

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Seulement voilà, malgré tout Sacado attise les convoitises et 2 jours passés au même endroit nous expose. Au matin du 2ème jour le réveil est douloureux, sans qu’on s’en aperçoive, nos 2 vélos, pourtant attachés, ont disparu, nous privant ainsi de l’autonomie qui nous permet d’être stationnés pas trop près des habitations.

Après avoir tout rangé, nous partons vers le village pour une déclaration de vol. Même si la Guardia civil fait de son mieux pour que tout se passe bien, ça fait drôle de se sentir ainsi amputé. Mais bon, comme dit Pounette, on apprend ! On va essayer d’en trouver d’autres assez rapidement.

Encore une leçon à retenir : ne jamais rien laisser dehors !

 

Ensuite, nous partons toujours vers le sud pour arriver lundi à Tarifa. Petit village aux 2 particularités bien singulières :

La 1ère c’est…

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Et la 2ème la ligne de démarcation entre l’Atlantique… à droite et la Méditerranée à gauche

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L’Afrique et le Maroc sont juste en face de nous… On est plutôt content de se voir ici avec Sacado !!!

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Nous sommes stationnés sur un parking, à l’entrée de Tarifa en face de la plage atlantique. Beaucoup de vent, la pluie le matin, le soleil après et des dizaines de Kite surf dans le ciel et sur les vagues, un beau ballet !

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Nous prenons le temps de faire connaissance avec Brian, un anglais qui baroude depuis 2006 à bord d’un camion de l’armée revisité en camping-car.

C’était bizarre, je ne trouvais que les mots en espagnol mais après quelques minutes nous avons conversé en anglais et seulement en anglais…

Des vagues de pluie toute la nuit, le vent dans le matin et le soleil que nous attendons pour lever le camp, direction Algéciras pour trouver un Décat’ et nous rééquiper de nouveaux vélos. Nous arrivons à trouver un super endroit dans la ville de Puerto de Santa Maria pour nous stationner , dans la baie de  Cadix, sur la plage. Nous espérons pouvoir y rester pour visiter Cadix et recevoir des copains de Séville qui, avant leur départ vers de nouvelles aventures, souhaitent repasser un moment avec nous ! Cool !

2 jours que nous sommes au même endroit.

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La guardia civil, occupée au maintien de l’ordre à la Féria (et oui, nous aurons aussi la chance de voir une Féria dans une petite ville), nous laisse tranquille. Cependant, nous sommes face à la mer et donc face au vent qui ne s’arrête jamais. Il fait soleil mais le vent nous empêche non seulement d’être dehors mais aussi d’ouvrir la porte de Sacado, le sable est sans cesse soulevé de la plage comme dans une tempête dans le désert. Sacado est secoué comme si nous étions en pleine mer !!

Nous prenons quand même nos vélos pour faire un petit tour dans la Feria…

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…ou nous retrouvons les mêmes petites « casetas » (peut-être en moins ostentatoires, comme tout le reste d’ailleurs, qu’à Seville !)

Vendredi, nous partons visiter Cadix. Nous arrivons par la mer en ayant traversé la baie. C’est sympa de découvrir une ville en arrivant au port. Une presqu’île aux bâtiments qui démontrent une richesse ancienne. J’y ai même vu la belle (en train de SMSer à l’ombre d’un énorme magnolia !)

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Week-end tranquille au même endroit. Nous avons donc accueilli Hubert (venu tout seul), farniente sur la plage ou ballade dans les pinèdes avoisinantes

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Puis lundi 17 nous sommes contraints de partir de cette plage car aucune possibilité de remplir nos réserves d’eau à Puerto. Nous remontons vers le Nord (tout est relatif quand même !) pour trouver enfin après moult tentatives, une station service dotée d’un robinet d’eau potable car c’est assez impressionnant de vivre en Espagne la gestion de l’eau et notamment celle propre à la consommation.. Il est, en effet, très dur de trouver de l’eau potable sur le domaine public (et même dans certains campings !!!), ou dans les stations services. L’Andalousie semble en manquer. Bref, nous arrivons, en étant un peu audacieux, sur une petite plage avec un grand espace vide, seulement occupé par 4 camping-cars, nous décidons donc de nous installer. A peine Sacado stoppé que 2 hollandais viennent le prendre en photo et en profitent pour faire une petite visite, en anglais…

Le lendemain nous découvrons en nous promenant que cette côte, et jusqu’à l’embouchure du Guadalquivir, est constituée de lagunes datant des romains et qui, se vidant partiellement à marée basse, permettent aux pêcheurs locaux d’augmenter leur prise. Aussi je ne résiste pas au 1er coucher de soleil sur l’une d’elles (sur la ligne d’horizon le bout de la lagune).

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C’est de la ville de Chipiona, d’une zone WIFI que partira cet article. 

Hasta pronto !

 

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