Carnet de route

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A quand la prochaine fois ?


  • publié le 16 septembre 2013
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Ola !

Cette 2ème semaine à Séville nous fait prendre conscience du fonctionnement d’une ville méditerranéenne. Le temps n’a pas le même rythme qu’en France, la chaleur accablante ne permet pas d’être dehors aux heures chaudes (et nous ne sommes qu’en avril !) aussi les horaires sont inévitablement décalés. En ce qui nous concerne, les matins sont tardifs et du coup, les dîners aux chandelles vers minuit et l’extinction à 2 h 00 (ou parfois plus tard), quand la fraîcheur vous enveloppe enfin !!!

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Nous sommes néanmoins actifs la journée, nous continuons à parfaire notre connaissance de Séville

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et prenons l’apéro sur la place du Pumajero quand elle s’anime vers 21 h 00.

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L’espagnol nous devient familier et nous pouvons commencer à bien nous exprimer et être compris !!!

Pendant la période la plus chaude de la journée, nous nous occupons du loup. Même si on le sent serein il lui faut de l’eau pour faire baisser sa T° ! Du coup et par chance, à quelques encablures du parc technologique dans lequel nous séjournons toujours, il y a le parc Alamillo, grand espace de verdure aménagé, avec 2 lacs, petits mais de l’eau, et le loup s’y trempe de contentement et s’enhardit chaque jour.

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Il est rigolo et supporte sans bêtise aucune les moments passés dans Sacado quand nous partons nous balader. Nous pensons bouger dans le début de la semaine prochaine (qui sera sans doute l’ultime connexion avant un moment ?), et nous vivons aussi au rythme du parc technologique, bondé d’universités, d’entreprises informatique etc. Du réveil à notre 1er départ nous vivons dans Sacado pour ne prendre possession du trottoir que dans la soirée sous le sourire des vigiles : salon pour l’apéro…

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…atelier réparation vélo…

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… ou comme vendredi soir salle de réception (ici Pilar, Miguel, Alain et Pounette).

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Et le week-end arrive et stop tous les bruits du parc… Enfin un peu de silence !!! Nous avions perdu l’habitude du bruit. Ceux qui ont dormi à Lacaze s’en rappellent encore !!! Le silence en réveillait certains.

Samedi, il est convenu de se retrouver chez Miguel et Pilar pour aller, accompagnés d’autres amis, en rejoindre d’autres à un anniversaire. Grande bouffée de français, tous à Séville pour des raisons propres, où Sacado bien qu’absent, est la guest star !! Venus en voiture avec Alain, nous repartons, tardivement, avec Miguel et Pilar en métro pour arriver chez eux récupérer nos vélos, en ayant traversé comme des sévillans la  moitié de la ville…

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… Sans oublier les inévitables arrêts dans les bodegas à manger des tapas.

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Cependant, rendez-vous était pris dimanche matin à 9 h 00 avec quelques uns pour commencer à défricher la vigne leur appartenant. 4 heures sous le cagnard, sans un pet d’ombre, à 4 pattes pour nettoyer chaque cep (environ 4000)…un vrai régal…les cuisses s’en souviendront pendant quelques jours ! J’étais bien content d’avoir ma débroussailleuse !  Et comme toujours après le travail, retrouvailles (avec Eduardo, personnage pittoresque déjà rencontré à l’Isle en Dodon !!) dans une bodega située dans un village en fête aux toits recouverts de nid de cigognes.

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Vous les voyez les cigognes !!!

 

Nous buvons et mangeons jusque tard. Cette culture andalouse du temps passé au troquet est vraiment aux antipodes de ce que nous, nous avions vécu jusqu’à maintenant. La vie sociale n’existe pratiquement que dehors. Peu de repas entre amis à la maison à une heure donnée, là c’est plutôt, j’ai envie de voir du monde ou des amis, je sors et en trouverai forcément !!

Les trottoirs, malgré une réglementation stricte, deviennent des hauts lieux d’échange et de partage même si, à terme ça coûte, mais c’est ainsi !

Le départ s’approche mais comme nous avons l’intention de visiter Cadix et ses alentours avant de filer au Portugal… nous « serons obligés » de repasser par Séville avant d’en repartir… jusqu’à la prochaine fois.

Hasta pronto !

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