Nous sommes à Estepona et comme à chaque fois que nous retrouvons l’Andalousie, nous adorons nous balader dans les petites ruelles fortes en couleurs où nous remarquons que chacune d’entre elles a sa propre couleur de pot de fleur !

Rose ici…

Rouge…

…ou bleu…

Et toujours beaucoup fleuries !

Nous y restons 2 jours puis direction Aguilas en longeant la Méditerranée… Marbella…

Nous quittons néanmoins l’Autopista à Nerja pour longer au plus près le mer afin de trouver un bivouac tranquille

Surprise de jeunes cervidés…

Et plus loin un bouquetin

Nous nous posons à La Herradura, à l’abri de la route et surplombant la mer…

Vraiment un coin tranquille.

Le printemps et ses chenilles processionnaires…

Pas mal non ?

Nous descendons jusqu’à la plage dont nous découvrirons pour notre plus grande joie qu’elle est naturiste !

D’un seul coup, arrivant de la mer une barre de nuages qui d’abord recouvre la plage et tandis que nous remontons vers Sacado, la brume monte elle aussi…

… s’engouffrant dans la vallée, la mer de nuages ne laisse plus voir la vraie…

Grandiose !

Et comme elle était venue, la brume se retire nous permettant de nouveau de voir la mer.

Nous reprenons la route et voici des plantations de Chirimoyas, vous savez ces fruits dont on vous a déjà abondamment parlé tant ils sont bons…

…sans oublier la mer de plastiques omniprésente le long de la Méditerranée.

Des champs à perte de vue de salades et…

…l’incroyable machine à les ramasser !!!

Nous voici donc de retour à Aguilas et ses falaises en sable compact.

Si compact qu’on y a fait des petits habitats troglodytiques et taillé un chemin pour accéder à la plage !!

Quelle gymnastique pour prendre une photo !!!

Et là de nouveau la barre de brume qui bientôt nous englobera…

Quand nous quittons Aguilas, nous quittons aussi définitivement la Méditerranée même si un petit bout de Maroc semble encore nous retenir…

Direction plein nord …

Nous ne prenons que des petites routes qui nous font traverser des petits villages.

Nous croisons même les 1ers amandiers en fleurs…

Et parfois la route se rétrécit…

… et elle nous fait arriver à las Minas.

Le village a connu pendant presque 70 ans l’exploitation d’une mine de soufre et vu sa population augmenter au point que certains mineurs ont dû se construire leurs propres habitats…

… avec cheminée creusée et sculptée…

Parfois les habitats sont plus grands, peut-être ont-ils dû héberger des familles ??

Quoiqu’il en soit aujourd’hui la mine est fermée depuis le milieu du siècle dernier et tous les habitats sont désormais à l’abandon.

Sacado, et comme vous pouvez le constater, le soleil n’est plus de la partie…

Malgré nos appréhensions Sacado passera dessus et même 2 fois car cette route est un cul de sac pas annoncé alors demi tour plus loin et c’est reparti !

Pour autant la bonne route n’est pas plus grande !

Encore un bout de Maroc, non ?

Tandis que là, c’est vraiment l’Espagne de la Mancha, dans laquelle nous sommes désormais.

Bivouac au milieu des bois et vous remarquez aussi que Sacado fume… Brrr ! Nous remontons vers le froid…

Petite parenthèse.

Depuis notre arrivée sur la côte méditerranéenne du Maroc, Patou collecte des plants et depuis le jardin s’est étoffé… n’est-ce pas ?!?!

Bon, malgré le froid, faut quand même jouer !

Nous décidons de faire un petit crochet pour voir enfin la Mer de Castille. C’est apparemment un lieu privilégié de villégiature des Madrilènes aussi nous dévions vers la capitale pour voir.

Nous nous arrêtons près du lac de Pareja pour la nuit.

Nous partons visiter le village…

Un p’tit air gascon…

Et dans le bas du village cet ancien moulin à olives complètement désaffecté…

Nous prenons plaisir à rentrer dedans et comme toutes les grosses pièces sont encore présentes, tout comme les machineries qui les entraînaient, nous refaisons l’histoire de cette bâtisse abandonnée…

Nous repartons le lendemain voir cette fameuse mer…

…et qui sera plutôt à marée basse

Voire seulement un torrent au fond de la vallée !

Et sur notre route…Surprise !

Ouf, ce n’est juste qu’une petite sierra à traverser et hop, sur l’autre versant, les amandiers !!!

Mais pas que…

Dernier bivouac espagnol. Nous y avons pris nos habitudes et rapidement après notre installation nous partons nous balader et cette fois nous rentrons dans l’arène !

Et voilà le taureau qui attend impatiemment son entrée !!!!

Renseignements pris, le col du Somport est ouvert aussi c’est parti pour la traversée des Pyrénées.

Pour la première fois avant d’entrer sous le tunnel nous faisons un détour par la station de Canfran et nous découvrons stupéfait la gare internationale !

Aussi grande que la gare St Lazare, elle est composée de la gare au centre et de 2 bâtiments avec 35 portes chacun, capables d’accueillir un convoi dans son entier et permettre de faire toutes les formalités alors d’usage (elle fut en service de 1928 à 1970) pour passer la frontière et prendre l’autre train.

Dernier bivouac avant Simorre…

Et nous revoilà installés comme d’habitude…

Sitôt installés, nous nous lançons dans un chantier urgent. En effet, nous avions remarqué depuis l’Espagne que nous avions une fuite sur l’un de nos réservoirs d’eau propre.

Nous profitons de Dam et de sa force pour les désolidariser !

Content de retrouver ses parents ?!?!

Y’avait bien une fuite !

Puisque nous sommes immobiles autant installer une petite serre pour préserver du froid nos plantes méditerranéennes.

Pluie, froid, vent et givre nous accueillent la première semaine de notre arrivée pour autant Eléa retrouve avec grand bonheur SA balade !

Après 8 jours sans eau courante, le 2ème remontage sera le bon !

Enfin un week-end ensoleillé aussi nous en profitons pour rejoindre Dam et nous balader dans les gorges de la Save.

On commence par manger avant…

…la balade… digestive !

Qu’ils sont beaux !

15 jours que nous sommes arrivés. Nous avons revu les copains et commencé sérieusement à chercher du boulot. Quelques pistes se dessinent et nous envisageons rapidement d’aller voir Lucas et ses parents avant que ne commence la saison… en attendant rassurez-vous, nous ne sommes pas au fond du trou…

quoique…

Et depuis notre arrivée la neige est tombée sur les Pyrénées mais d’où nous sommes pas de souci…seulement une belle vue.

A tout bientôt ici ou ailleurs !!!

Adishatz !