Eh oui enfin la pluie pour prendre le temps de raconter la cueillette des olives. La récolte a donc commencé le 5 novembre et c’est, ma foi, assez physique !
Dimanche 7 est arrivé le reste de l’équipe composée :
De gauche à droite de Gianni qui arrive de Naples, D’Alessandro, jardinier de son état qui vient de Bellune une petite ville dans les Dolomites, et de Vincenzo qui lui vient du Sud. Pour être complet, il nous faut rajouter Mattéo, un wwoofer qui vit là depuis 1 an et bien sur Lorenzo le maître des lieux
7500 oliviers, ça fait des arbres à perte de vue, alignés les uns à côté des autres, c’est assez impressionnant et ça donne une idée du travail à effectuer !
Le très gros avantage que nous avons par rapport à bien des oliveraies avoisinantes c’est que nous disposons d’une grosse machine qui secoue les arbres à notre place ! Ouf ! On a du mal à imaginer quand tout se faisait à la main…
Bien évidemment avant le passage de la machine nous devons disposer sur 3 rangs des filets (les grands font 14 X 7 en alternance avec les petits 3 X 7). Après le passage de la machine et quand nous en avons le temps (car elle avance vite !) nous effeuillons les branches pour faire tomber les olives récalcitrantes !
Ensuite nous vidons les grands filets dans les petits où toutes les olives se regroupent puis nous les portons dans des grosses caisses (qui font environ 230 kg dont 60 de feuilles et bouts de branches !). Nous en remplissons environ 10 à 12 par jour quand le temps s’y prête !!!
A la fin de la journée un camion affrété par le moulin (frantoio) passe récupérer les caisses pour la transformation en huile. Lavées, débarrassées des feuilles et bouts de bois, elles sont broyées puis chauffées pendant une heure à environ 30° avant d’être centrifugées pour en extraire la quintessence, la précieuse huile d’olive 1ère pression à froid (même si un peu chauffée).
D’ailleurs voici la vidéo…
Il faut compter environ 10 kg d’olives pour 1 litre d’huile !!!
A priori nous devrions en avoir jusque mi-décembre mais on vous en dira plus !
Nous sommes désormais début décembre. Les journées sont de plus en plus courtes, le froid est présent même s’il n’y a aucune commune mesure avec ce qui se passe en France en ce moment. Pour autant la pluie ne cesse de perturber notre travail…
…et il arrive souvent que nous ne travaillons pas alors on reste dans Sacado (pour apprendre à jouer au jeu de cartes italien) ou on va avec Alessandro faire un tour à Pitigliano boire un p’tit coup au bar !!!
Alors a presto et arrivedercchi
