Carnet de route

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Grayan – La Crau – Grayan


  • publié le 14 février 2021
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Enfin, voici le 1er article de cette année 2021 !

Certains ont reconnu sur la photo à la une les vœux que nous vous avions souhaités, aussi pour ceux qui seraient passés au travers et ceux qui ne les auraient pas eus, avec un peu de retard… les revoici !!

Notre article débute donc en cette veille de réveillon pour lequel Elsa, la sœur de Patou, Sylvain, leur fille Elisa accompagnée de son copain Lucas nous ont rejoint.

Petite balade avant tout !

Qu’est-ce qu’elle est contente Eléa habillée pour faire la fête !

Comme pour Noël, nous profitons lâchement du cuistot pour ce réveillon sous les yeux ébahis de son oncle !!

Belles assiettes n’est-ce pas ??

Bien évidemment ce fut délicieux aussi avec du retard, une bonne année à vous tous et santé !!

Et pour finir cette soirée, après le quiz musical, une petite partie de croquet à 2 heures du matin…

Brrrr ça caille !

Lisa a dormi avec nous et ce fut notre petit bonheur du 1er janvier que de partager ce moment !

Comme ce premier jour de l’année est ensoleillé, en route pour une petite balade sur la plage, avec le cousin Thierry venu pour la journée !

Un rien les amuse !!

Un peu frisquet quand même !!

Après l’effort, le réconfort !

Livraison à domicile du cadeau de Noël !

Et en deux temps trois mouvements…

…la cuisine prend sa place ! Sous l’escalier, dans la cabane de Lisa !

Quelques jours plus tard, chantier sur la voiture d’Andréa avec Maxou… tuto sur son portable !

Et qui c’est qui nous passe les outils ?!

Nous gardons Lisa pour la nuit et le lendemain après-midi nous partons pour un goûter sur les dunes…

Que du bonheur !

Allez mamie encore un petit effort !!

Quelques jours plus tard Maxou et Andréa nous font découvrir entre Soulac et le Verdon les cantines que voici…

…dès 1840, la défense de la côte Atlantique s’organise face à une érosion importante pouvant à terme…

…créer une brèche dans la pointe de Grave et inonder les terres jusqu’à rejoindre l’estuaire. Les travaux commencent dès 1845 avec la construction d’épis situés perpendiculairement au rivage. Ces derniers nécessitant des aménagements particuliers, une voie ferrée fut construite afin d’acheminer les matériaux.

Des brises mer furent ensuite construits, protégés par des massifs de pierres posés face à l’océan. Avec l’expérience acquise, les ingénieurs purent profiter de la puissance des éléments. Ainsi grâce au ressac, des plages auto-défensives se créèrent et les dunes se reconstituèrent. Les casiers d’ensablement ou cantines étaient créés !

Fortement endommagés lors de la libération de la poche du Médoc en 1945, des travaux furent entrepris jusque dans les années 60 mais fort est de constater que les questions d’érosion et de protection de la côte restent pleinement d’actualité !!

Vendredi 15 janvier nous entamons une longue migration vers le sud où nous attend un petit appartement loué au bord de la presqu’île de Giens à 15 minutes de chez Ben et sa petite famille que nous n’avons pas vus depuis 1 an !

Le voilà et à notre arrivée nous ne savions pas encore que nous allions y passer, confinés, de nombreuses heures…

Déjeuner sur la terrasse !

Nous voici chez le fiston où Lucas découvre le cadeau fait par sa mamie, un dauphin qui nage, actionné par une manivelle…

…et pour sa sœur Lilou une toise elle aussi faite main avec son perroquet, clin d’œil à la toise de sa cousine Lisa

Quant à papy, il se prend aux différents jeux de son petit-fils !

Et mamie à celui du goûter de Lilou !

Nous réservons notre lundi pour une randonnée d’une dizaine de kms le long du sentier du littoral de la presqu’île de Giens. Pour aujourd’hui, nous nous contenterons de la partie ouest du sentier. Allez c’est parti pour en prendre plein les mirettes !!

La presqu’île de Giens est la porte d’entrée du sanctuaire Pélagos, crée le 25 novembre 1999. Il fait un carré de 87 500 km² qui descend jusqu’en Sardaigne, longe ses côtes au nord puis file en Italie (en Ligurie) en englobant la Corse.

Cette aire marine présentant une grande richesse biologique dont de nombreuses espèces de cétacés, 5 de dauphins, le cachalot et le rorqual commun.

Ce sanctuaire a été créé pour protéger ces mammifères marins de toutes les causes de perturbations liées à l’activité humaine…

…la partie française de ce sanctuaire est animée par le parc national de Port-Cros.

Au milieu de la balade petite pause repas !!

Et c’est reparti pour la 2ème partie, tout aussi belle !

Le principal intérêt de ce sanctuaire c’est qu’environ 8500 espèces animales y sont représentées, ce qui correspondrait à 18% des espèces marines mondiales pour seulement 0.024% de la surface des mers !!

La biodiversité étant d’autant plus notable à propos des cétacés que pour sensibiliser le public sur la fragilité de ces espèces…

…une charte de bonne conduite visant à labelliser les opérateurs proposant l’observation des cétacés a été mise en place par le sanctuaire pour notamment s’engager à respecter ces mammifères et ne pas trop s’en approcher.

Pour autant la pollution reste importante et la pêche bien qu’interdite existe encore…

Quand donc nous déciderons-nous à entendre tous ces signaux avant de nous engager vers une protection permettant à nos enfants et petits enfants d’en profiter à leur tour dans les meilleures conditions ???

Dès notre retour, Patou se sent fiévreuse et nous doutons, aussi nous nous faisons tester et hop la, la Covid 19 nous a touché !

Ben et Cindy sont aussi positifs, chacun développant des symptômes différents et tout laisse à penser que le virus a été ramené par Lucas de l’école où les parents de l’un de ses copains étaient positifs. Du coup suivant les prescriptions données par la CPAM qui nous a contacté nous voilà confinés, à faire lit à part !!

Et ce pendant 8 jours !

Autant Patou est extrêmement fatiguée, fièvre, vomissements, maux de tête violents et douleurs multiples, de mon côté je suis asymptomatique aussi, tout en faisant attention et sans croiser personne, je fais quelques balades alentour…

…et en profite pour photographier les flamants roses omniprésents le long des salines.

Située à 200 mètres de notre appartement, voici la plage que nous aurons moult fois arpentée pour le plus grand plaisir d’Eléa !

Considérant que nous avons tous la Covid19, nous avons quand même pris le temps de nous voir, le plus souvent à l’extérieur pour pouvoir profiter des enfants et des petits !

Allez un petit sourire pour la photo souvenir !!

Toujours souriante !

Quel alpiniste sur le toit du monde !

Quelques jours après Ben nous fait découvrir un hameau de cabanes de pêcheurs au Pradet,  site fréquent dans le Var. Adossées à la falaise, un sentier serpente de cabane en cabane…

…jusqu’à une mini plage protégée par un brise lame et où  la mer y est donc très calme !

A l’abri du vent, il fait vraiment très bon et nous en profiterons pleinement ! Seuls au monde !

Et du coup Lucas bien protégé dans sa combinaison profite de l’eau ! Pas peu fier de se baigner en janvier !

Et la star incognito s’amuse aussi !

Quel plaisir que de les voir rire autant en jouant tous les deux !

Escalade dans le nouveau parc à côté de son école que Lucas a voulu à tout prix nous faire découvrir et quel est le plus intrépide du père ou du fils !!

Profitant que Patou se sent un peu mieux, nous continuons notre sentier du littoral sur la presqu’ile de Giens…

Un autre jour, balade sur les sommets de la ville de Giens qui permet d’avoir une superbe vue sur la route du sel, route qui permettait autrefois d’acheminer le sel recueilli dans les salines des Pesquiers jusqu’à la ville d’Hyères, elle devient l’hiver un lieu de promenade car fermée aux voitures et face à la mer c’est le paradis des kitesurfeurs !

Et du côté des salines c’est le paradis des flamants roses !

Cadeau de Noël de son oncle Ben, Lucas se met avec application à la guitare et il n’est pas peu fier de nous montrer ce qu’il a appris à son premier cours !

La balade toute proche de chez Ben et l’inévitable halte où d’habitude nous voyons le sanglier mais cette fois, nous ne verrons que le bouc et la chèvre !

Et voilà, il nous faut partir. Avec les horaires qui nous limitent et la Covid qui nous a empêché de nous voir aussi souvent que nous le voulions, nous retournons dans le Médoc avec un sentiment d’inachevé mais on tâchera de faire mieux la prochaine fois, c’est dit !

De retour dans l’un de nos chez nous, nous voici au port de Saint Vivien en Médoc…

Né dans les années 1870, le port est à l’embouchure d’un estey (partie d’un cours d’eau qui, soumis au régime des marées se trouve à sec à marée basse), et fut à partir du XVIIIème, comme bon nombre de port le long de l’estuaire de la Gironde, aménagé, participant ainsi à l’essor de la région devenant l’une des plaques tournantes du commerce et du transport des produits agricoles.

La pêche halieutique fut longtemps florissante mais le manque de ressources fait qu’aujourd’hui peu de pêcheurs professionnels existe encore, reste quelques bateaux spécialisés dans la pêche à la pibale. Et qu’est-ce donc que la pibale ?? C’est le nom occitan de la civelle, l’alevin de l’anguille ! D’où des filets à mailles très petites !

Ces digues, présentes le long de l’estuaire et qui ont permis de gagner sur la mer des polders, ont été voulues par Louis XIV et les terres furent assainies sous Napoléon avec l’aide d’ingénieurs hollandais, spécialistes s’il en est !

Un peu plus au nord, voici le port de Talais qui s’inscrit lui aussi dans l’histoire des « mattes », ces polders réalisés à partir du XVIIème. Ici une activité ostréicole intense s’est développée à partir du XIXème…

…jusque dans les années 1970. Les hommes s’occupaient, dans les parcs implantés sur le banc de Talais, de poser les matériaux de captage et de récolte des huitres que les femmes ensuite au port « détroquaient » (détachaient) et les calibraient pour ensuite les expédier dans le bassin d’Arcachon afin que les naissains grandissent.

Après plusieurs jours de pluie ininterrompue, voici enfin le soleil aussi on se décide pour une balade dans les marais…

…où, précautionneux, nous avons chaussé nos bottes mais il a fallut faire quand même attention…

…à ce que l’eau ne s’infiltre pas !!

Nous sommes toujours étonnés de croiser, bien sédentarisées, des cigognes !

Depuis hier Patou est – enfin – négative à la Covid19, ouf !! 4 semaines tout de même  pour s’en débarrasser. Nous en avons enfin, profité pour voir Lisa et ses parents lors d’un goûter à la plage.

Nous avons reçu un coup de téléphone d’une collègue de Dormans, le camping ouvrira ses portes le 15 avril !

En attendant, nous allons très certainement bouger prochainement. Vers où ? Vous le saurez bientôt en nous suivant pour de nouvelles « petites » aventures !!

 

En attendant faites bien attention à vous c’est une sacrée merde que ce virus !

Pour ceux que ça intéresse, je (Patou) vous conseille la lecture d’un bouquin très bien écrit et didactique de Marie Monique Perrin, l’auteure et scénariste du « Monde selon Monsanto » en 2007, il s’agit de « La fabrique des pandémies », de quoi comprendre comment on en est arrivé là !

 

A très bientôt donc !

 

 

 

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