Carnet de route

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De Simorre à Estepona


  • publié le 3 décembre 2018
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Installés depuis 5 jours à Estepona à portée du Maroc que l’on peut voir tout au fond, derrière Gibraltar sur la photo à la Une, nous sommes partis il y a 15 jours…une éternité !

Cette descente fut une nouvelle fois super enrichissante et nous allons vous la faire partager. Bien sur il y aura plein de photos mais voilà, c’est notre façon de vous faire découvrir tout ce que l’on a vu. Allez, c’est parti pour un périple d’environ 1300 km !

Le départ est proche mais bon cette fois c’est sur c’est l’ultime bricole avant… on sait pas ! Avec notre nouvelle cuisinière et son grand feu placé à gauche, il était facile de faire bruler le revêtement aussi, nous y plaçons une plaque inox ; et çà, c’est fait !

 

 Comme chaque année, un « petit » package donné par le secours populaire de Simorre pour nos amis marocains !

 

Cette fois-ci c’est bon, on est partiiiii !!

C’est aussi le jour où je décide d’arrêter de fumer. Loin de toute sollicitation, je pense que c’est un bon moyen d’arrêter sans trop souffrir… A suivre !

Comme convenu nous passons par Tarbes, y faisons la vidange et pouvons dans la journée traverser sous le soleil, le tunnel du Somport et première halte près du village de Novalès après Huesca.

 

 Nous reprenons tout de suite nos habitudes et sitôt arrêtés, nous partons découvrir notre environnement.

 

Arrivés au sommet de la colline, nous sommes intrigués par un drôle de bruit. Cela ressemble à des cris de rapaces mais point de rapaces en vue alors nous cherchons. D’un seul coup, nous apercevons dans les oliviers ce leurre sonore pour effrayer les oiseaux et les maintenir à distance des olives et vu les cris stridents…on peut dire que cela marche !

 

 On reprend la route en longeant l’Ebre…

 

 

 Nous retrouvons la Méditerranée à Peniscola (dont on vous a déjà parlé) pour le plus grand plaisir d’Eléa.

 

 Dès que nous arrivons sous ces latitudes, nous retrouvons aussi…

 

…faisant leur nid avec attention et surtout avec leurs cris significatifs…

 

Nos amies les perruches !

 

 Nous décidons, cette année, de faire une halte à Valence où nous trouvons un camping en pleine campagne situé à 300 mètres du métro !

Idéal pour visiter la ville !

C’est parti pour 2 jours de visite.

3ème ville d’Espagne par sa population, Valence dispose d’un patrimoine architectural singulier, mêlant vieux bâtiments et d’autres plutôt futuristes. De plus, la grande particularité de la ville sont les jardins de Thuria qui coupent la ville en 2.

En lieu et place du fleuve du même nom qui lors de ses dernières inondations de 1957 firent de nombreuses victimes, il fut décidé de le détourner et dans son ancien lit qui ceinture par le nord la vieille ville, des paysagistes ont laissé libre cours à leur imagination pour produire des espaces très sympas que nous allons découvrir. Notre première rencontre avec les jardins est Gulliver dont voici la reproduction en modèle réduit, puis…

 

 Grandeur nature et sur laquelle enfants et adultes peuvent s’amuser…

 

Son chapeau dans lequel se trouve la maquette…

 

Toboggan, labyrinthe et escalades diverses tout est permis et gratuit !

 

 Plus loin se dessine la cité des arts et des sciences et nous y allons de ce pas !

 

Complexe architectural majestueux, à gauche le musée des sciences du prince Philippe, en forme de squelette de dinosaure,

 

Au 1er plan, l’Hemispheric qui contient un planétarium et un cinéma IMAX. Au fond, le palais des arts de la reine Sofia, en forme de bateau, dans lequel différentes salles de spectacle et d’exposition se côtoient.

 

L’humbracle, jardin botanique et sa galerie d’arcs flottants

 

 

 Allez, un p’tit coucou !!

 

En forme d’œil, l’Hemispheric présente des côtés montés sur vérins…

 

…qui permettent d’ouvrir la structure…

 

…presque entièrement !

 

 

 On imagine bien le bateau…

 

La nuit arrive, dernière petite vue sur les jardins avant notre retour au camping et notre 2ème jour de visite !

 

1ère et pas la dernière de nos rencontres avec ces majestueux ficus qui ornent la ville.

 

Entrons dans la vieille ville…

 

On aime beaucoup !

Nous voici devant le cathédrale Saint marie et pour avoir LA vue sur Valence, nous décidons de grimper les quelques 200 marches qui nous permettrons de dominer la ville..

 

 

 Pas moins de 6 grosses cloches sont réunies ici et par un astucieux système de cordage, un seul sonneur peut les actionner toutes en même temps !

 

Quant à la dernière, elle se trouve au sommet et elle sonne les heures !

 

D’un côté vue sur la place d’Espagne…

 

…d’un autre, sur la cité des arts et des sciences…

 

…puis la cathédrale et ses toits émaillés…

 

…enfin la porte par laquelle nous sommes entrés dans le centre ville.

 

Construite en 1232, la cathédrale abrite depuis 1437, le saint Calixte que Saint Laurent vers 260 aurait ramené à ses parents habitant Huesca pour le soustraire à l’empereur Valérien qui voulait le détruire. On ne sait pas vraiment comment il serait arrivé à Valence ni même si c’est vraiment celui dans lequel Jésus aurait bu lors de la Cène mais bon on s’en fout un peu !!

 

Petite balade dans les vieilles rues…

 

 

 

 

 Autre merveille valencienne, le marché central qui dans une architecture assez moderne…

 

…abrite une quantité impressionnante de commerces diverses et variés.

 

 

 

 Le musée de la céramique que nous ne pourrons visiter…Eh oui on ne s’est pas encore fait aux horaires espagnols !!

 

 

 Plus loin encore ces magnifiques ficus…

 

Qui ont quand même cette particularité d’envoyer ses plus grosses branches s’enraciner pour mieux les alimenter. Ici une protection à même été installée afin de permettre un bon enracinement.

 

Alors là, grande découverte !

Connaissez-vous la Horchata ? ben nous pas !

Il s’agit d’un lait végétal élaboré avec des souchets, une plante herbacée rhizomateuse cultivée depuis plus de 1000 ans, mais uniquement dans la région de Valencia pour l’Europe. Nous avons découvert cette boisson grâce à des ventes ambulantes sur des chariots, tradition valencienne depuis 1600, perdu en 1960 et remise au goût du jour.

Nous en avons acheté pour pouvoir en faire goûter…serez-vous parmi les élus ???

 

 Autre et dernière découverte de la ville, les Falles. Fête dédiée à Saint Joseph pour accueillir le printemps et célèbre depuis le XVIIIème, chaque quartier est impliqué où des artistes « falleros » bâtissent des monuments éphémères sur lesquels des scènes satiriques sont interprétés par des personnages burlesques ou allégoriques…

Ces personnages sont faits de papier, de cire, de bois et de tissus…

 

 

 

 Tous ces personnages sont brulés le 19 mars mais, car il y a un mais, à partir de 1934 intervient la « grâce du feu », où un comité décide de gracier par un vote populaire le plus beau « ninot », ici présentés dans ce musée !

Selon les différentes décennies, les personnages évoluent. Dans les années 30 et 40, les personnages représentent plutôt des scènes de la vie quotidienne. Dans les années 50, les problèmes sociaux prédominent à une époque de privations, d’ailleurs les mémés partent faire leurs courses…

 

 

 Dans les années 60 et 70 les scènes humoristiques et caricaturales prédominent…

 

 

 Dans les années 80 et 90 les artistes utilisent un nouveau matériau, le polyuréthane expansé et l’attention du spectateur est capté par des personnages existants…

 

…ou par des scènes attendrissantes de vieilles personnes (d’accord papy regarde playboy !).

Le 30 novembre 2016, cette fête est inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité.

 Bon voilà,  ce séjour culturel ne serait pas complet si on omettait de vous dire que c’est quand même ici, à Valence que le Cid a rendu son dernier soupir en 1099, voilà c’est dit !

Ensuite, nous repartons en longeant la mer et nous voici au bord de la plage, quelques jours après un déluge dont nous n’allons pas tarder à voir l’ampleur…

 

Tout autour de cette place miraculeusement épargnée, de l’eau et encore de l’eau !

 

C’est pas grave on part se balader !

 

Les orangers…

 

…et le maraudeur !

 

Et quand on vous dit qu’il y a de l’eau !!

 

 

 

 

 

 C’est reparti, direction l’Andalousie !

 

Halte d’une nuit à Benidorm.

Aucun intérêt si ce n’est, et avec tout ce qui va avec et qui ne nous plait guère, un avant goût d’une « bétonisation » d’immeubles très américains

 

Petit clin d’œil à nos copains dormanistes ! Ici on vendange les bras en l’air !

 

Sur la route, petite halte à Lorca et même si l’Andalousie n’est pas encore atteinte, les bâtiments commencent à nous y faire penser !

 

Appelée la ville baroque, Lorca fut témoin tout au long des siècles de batailles, dont son nom, étymologiquement (en arabe) viendrait des nombreux affrontements ayant eu lieu ici.

 

 

 

 

 Et comme il y a un château, alors on monte le voir !

 

 

 

 

 L’endroit où se positionnaient les canonnières.

 

L’emplacement de la grande citerne.

 

En route pour le sud !

 

La sierra Nevada.

 

 

 

 Et comme prévu, nous voici arrivés à Estepona. Ce lieu que nous avions découvert par hasard lors de notre 1er voyage au Maroc reste disponible. C’est d’autant plus étonnant que nous sommes au cœur de la Costa Del Sol, urbanisée au maximum et pour autant cet emplacement reste sauvage aussi nous décidons d’y rester plusieurs jours. Pour commencer, allons donc chercher du gaz !

 

Vue de la porte de Sacado !

 

Comme cette côte est quand même presque impraticable avec Sacado, nous décidons cette année d’aller la visiter autrement aussi quel autre moyen que celui-ci ?

 

 Louée pour3 jours une petite Panda.  1ère destination de notre périple automobile, Ronda dans la montagne. Mais auparavant sur la route nous découvrons Caseres, village andalou accroché à la montagne…

 

…et que nous prendrons le temps de visiter de fond en comble allez, c’est parti pour ces petites ruelles typiques !

 

 

 

 Au fond la mer !

 

 

 

 Dernier coup d’œil sur la ville…

 

Touts ces petits points blancs sont des villages disséminés ça et là !

 

Arrivés à Ronda, une pause repas s’impose avant la visite de la ville !

 

Fortifiée dès le IIème siècle par les romains, la ville connut des fortunes diverses et quand Ronda fut reprise aux arabes en 1485, Isabelle la catholique, distribua les terres à ses valeureux chevaliers et les conséquences furent désastreuses pour la ville.

La ville ne redevint prospère qu’au XVIIIème quand s’agrandissant de nouveaux quartiers, le pont neuf, SON emblème fut construit.

Il fallut attendre le XIXème et la période romantique pour que d’illustres voyageurs célèbrent Ronda dont Dumas…

 

…ou Anatole Demidoff disant « la merveille de Ronda, c’est son pont. Il ne porte pas d’autre nom : on le nomme le Pont, comme on nommait Rome, la Ville. Le pont, c’est tout Ronda ». Il est impressionnant aussi, on va vous le montrer sous toutes ses coutures !

Avant les abords du pont…

 

 Puis les falaises…

 

 Et une 1ère vue avant de le voir dans son intégralité !

 

Mais pour cela, il faut s’en éloigner pour mieux le voir.

La mairie…

 

Le couvent Saint François…

 

Et enfin Le pont !

 

 

 

 

 Puis d’encore plus loin !

 

 Le 2ème jour, nous en profitons pour faire nos grandes courses avant le Maroc et le 3ème, nous partons visiter Malaga mais avant sur la route nous nous arrêtons voir le château de Colomares.

Sorte de palais du facteur Cheval, ce château fut construit par le Docteur Martin et 2 ouvriers briqueteurs entre 1987 et 1994.

 

Véritable allégorie de la découverte de l’Amérique par Colomb et des événements entourant cette épopée…

 

…y’en a une pour qui, l’essentiel c’est de pouvoir boire un coup !

 

 

 

 La Santa Maria, le vaisseau de Colomb.

 

Coucou !

 

 Nous voici à Malaga que nous découvrons par son passeo maritimo…

 

…avant d’atteindre l’’Alcazaba. Forteresse en arabe, ce palais construit entre le XI et XIVème, fut la résidence des souverains musulmans.

 

Située sur les restes d’une forteresse phénicienne, elle est construite sur une colline qui domine la ville, 30 tours sont alignées autour de l’enceinte.

 

 

 

Le palais…

 

Et comme toujours, ces jardins aux fontaines où l’eau coule ensuite…

 

…dans ces petits canaux, alimentant la fontaine située plus bas.

 

Au sommet de la forteresse, le château de Gibralfaro, qui fut assiégé par les rois catholiques qui le prirent en 1487.

 

 

 

Tiens encore une perruche !

 

La cathédrale, gothique, construite au XVIème sur l’ancienne mosquée de la ville.

 

Pour finir El ARTsenal, un espace contemporain plein de vie et d’énergies créatives de Malaga dans lequel se mélangent  expositions, activités, bar… ouvert sur le port ! Très sympa.

 

 

 

 

 Voilà, c’en est fini de notre périple espagnol. Demain, nous quittons le vieux continent pour l’Afrique.

Nous avons encore pris beaucoup de plaisir durant cette traversée et nous espérons vous en avoir fait profiter.

A bientôt donc, hasta la vista !

 

 

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