Carnet de route

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Le Mont Saint Michel


  • publié le 10 février 2017
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Et oui, nos pérégrinations nous ont emmenés si loin, si haut jusqu’au golfe de Saint Malo et plus exactement dans la baie du mont Saint Michel.

Nous arrivons le soir et le temps est pluvieux mais qu’importe nous allons quand même le voir !!!

Nous dormons dans une superbe chambre d’hôtes, un peu de pub… www.lespres-sales.fr . Après une douce nuit nous partons à l’assaut de ce « monument », classé au patrimoine de l’UNESCO en 1979.

Allez c’est parti pour une visite complète !

Ce matin il fait frisquet et les prés salés sont encore gelés. Une des spécialités locale est d’ailleurs l’agneau, qui broutant dans ces prés, donne à sa viande un petit goût salé (à déguster de préférence cuit au feu de bois) !

Plus on s’approche et plus impressionnant nous apparaît le Mont !

Mais avant d’y pénétrer un petit détour historico-légendaire…

Fondée en 708 à la suite de 3 songes dans lesquels apparaît l’archange Saint Michel à Saint Aubert, évêque d’Avranches (il se dit que la dernière fois l’archange enfonça son pouce dans le crâne de l’évêque !!)…

…le mont fut, dès son origine, un grand centre de pèlerinage. La 1ère église préromane fut bâtie avant l’an mil. Du XIème au XVIIème siècle se succédèrent prouesses techniques, audace des maîtres d’œuvres et ambition spirituelle qui firent du mont Saint Michel, la Merveille de l’occident.

On s’approche encore…

Ces remparts, bâtis au XIVème, ont permis de résister sans faillir à un siège de 30 ans !

Ça y est, nous entrons par la porte Bavole construite en 1590 qui nous fait pénétrer dans la cour de l’avancée et face à nous la Porte du Roy dont la herse est encore visible.

Comme vous pouvez le remarquer, nous somme chanceux car au-delà du soleil qui irradie le mont, nous avons l’impression d’être seuls… ou presque !

Nous voici donc dans l’unique rue !

A gauche le restaurant de la Mère Poulard, mondialement connue pour son omelette !

A droite la maison de l’Arcade, pittoresque bâtisse à pans en bois et en face la maison de l’artichaut qui enjambe la rue !

Nous prenons de la hauteur et déambulons un moment  sur les remparts !

On a adoré ces maisons aux pans en bois que surveille tout là haut Saint Michel !

Et ça monte encore !

On vous laisse apprécier !!

Et on monte toujours !

Étonnant mais néanmoins vraie rue et qui s’appelle…

…la rue des cocus parce qu’avec des cornes on ne peut pas la prendre !!!

Plus on se rapproche de l’abbaye et plus la vue sur la baie est impressionnante !

Y’a même des espaces verts !

Ça y est, nous voici enfin aux portes de la merveille, car c’est ainsi qu’on appelle ce monument !

Après avoir franchi la salle de garde, nous empruntons l’escalier du grand degré.

Que c’est haut !!

Nous voici arrivés à la terrasse de l’ouest qui nous offre une vue sur la baie, la passerelle et ses aménagements (qui datent de 2009). Ces derniers ont permis de désengorger les abords du Mont  en installant  des parkings dans les terres. Un service de navettes gratuites assurant la liaison.

Construite au début de l’an mil, l’église abbatiale fut installée au sommet du rocher, à 80 mètres au dessus du niveau de la mer. Comme vous pouvez le constater, la charpente est tapissée d’un berceau lambrissé…

Nous continuons la visite par le cloître. Permettant la circulation entre les différents bâtiments, il était un lieu de prières et de méditation.

Aujourd’hui en travaux car des infiltrations menaçaient d’effondrer la salle du dessous, nous assisterons pendant notre visite à une rotation ininterrompue d’un hélicoptère évacuant à coup de sac de 500 kg les gravats produits pour évider tout le cloître.

Nous voici dans le réfectoire où les moines prenaient leur repas en silence…

…pendant que l’un d’entre eux faisait la lecture sur cette chaire.

Par un escalier, nous accédons à la salle des hôtes jadis réservée à la réception des rois et des nobles. Cette salle se trouve juste au dessous de la précédente !

Nous voici désormais dans la crypte des gros piliers et c’est rien de le dire comme ils sont impressionnants. Élevée au XVème, elle a pour fonction de soutenir le chœur gothique de l’église abbatiale !

Par un petit passage nous arrivons à l’ancien ossuaire des moines remplacé par cette énorme roue vers 1820. A cette époque l’abbaye est transformée en prison. Réplique des roues utilisées au moyen-âge pour la construction, elle servait à faire monter les marchandises avec le chariot visible à droite…

…qui montait et descendait le long de ce « rail » en pierre !

Dans cette roue, 4 à 6 prisonniers permettaient à celle-ci de fonctionner et il se dit que ces derniers étaient volontaires car au moins ce jour là ils avaient à manger à leur faim pour avoir la force de faire monter jusqu’à 200 kg de victuailles par voyage !

Nous empruntons maintenant l’escalier nord-sud qui était le grand axe de circulation. A gauche la porte qui menait aux cachots.

Notez que le plafond est toujours à la même hauteur !

Il nous permet d’arriver sur le promenoir dont les croisées d’ogive annoncent l’arrivée du gothique au début du XIIème siècle.

Nous voici arrivés dans la dernière salle, celle des chevaliers. Située juste dessous le cloître dont les infiltrations se font sentir, elle était la salle d’étude des moines dont les nombreux manuscrits sont conservés au musée d’Avranches.

Et avant de sortir voici l’archange Saint Michel. C’est la réplique de la statue (la vraie en haut est en cuivre dorée) qui culmine à 150 mètres au dessus de la mer au bout de la flèche néogothique installée en 1897.

Appréciez les énormes contreforts !!!

Et voilà, c’est terminé !

Nous avons passé un excellent moment que l’on espère partagé.

Nous profitons des superbes couleurs du soleil couchant sur le mont…

…avant de partir vers de nouvelles aventures !!

En effet, nous continuons notre périple vers l’ouest et voici au loin notre dernière vue du Mont !

Nous longeons la côte et passons par Cancale. Notre copain Jojo nous avait recommandé un petit resto pour manger des huîtres mais là il est vraiment trop tôt alors on verra ça plus loin !!!

Plus loin nous arrivons au fort Du Guesclin. Construit en 1026 par un ancêtre de celui qu’on connaît, il fut aussi la demeure de Léo Ferré pendant une petite dizaine d’années.

Nous faisons route vers Saint Malo et profitons au passage de cette belle côte d’émeraude…

Nous y voilà…

….et sitôt passé l’imposante porte…

…on se fait un petit resto avec comme de bien entendu, un plat de fruits de mer !!!

Bon appétit !!

S’en suit après, une visite digestive de la vieille ville par les remparts !

Voici tout d’abord l’îlot du grand Bé où repose Chateaubriand tel qu’il l’avait souhaité, face au large « pour n’y entendre que la mer et le vent ».

C’est au VIème siècle qu’un moine donna son nom à la ville qui dès le XIIème siècle, du fait de sa situation exceptionnelle, deviendra une cité prospère et attractive.

En 1590, prenant d’assaut le château pour protester contre l’avènement d’Henri IV, les malouins se déclarent « république indépendante » ! Elle durera 4 ans mais c’est avec cette même énergie que les malouins partiront à l’assaut des mers et se déploieront sur tout le globe faisant la richesse de ceux qu’on appelait les « messieurs de Saint Malo ». Riches armateurs, ils feront bâtir ces grands immeubles derrière les remparts.

Le XIXème siècle et l’arrivée du chemin de fer verra la cité s’ouvrir au tourisme balnéaire avec la création du 1er établissement de bains de mer dont cette fameuse piscine !

Saint Malo verra aussi le départ de Jacques Cartier, le découvreur du Canada et sera aussi le port d’attache du célèbre capitaine corsaire Surcouf !

Si l’enceinte primitive fut bâtie au XIIème siècle…

….c’est Vauban qui ceinturera la citadelle de 1754 mètres de remparts pour la rendre imprenable !

Et voilà, c’en est fini de Saint Malo et sa côte d’émeraude. Nous quittons la manche et ce soir nous dormirons sur l’Atlantique à Pornichet très exactement et notre pôvre Eléa devra se contenter d’un bout d’algue pour jouer sur la plage à défaut de bâton introuvable !!!

La bande blanche que vous voyez n’est pas du sel mais bien du gel !!

Nous nous ferons même une véritable crêperie bretonne !

Le lendemain, direction Saint Nazaire (ça en fait des Saint, non ?) où nous allons retrouver notre copain Dom. Toujours en contact depuis que nous voyageons, nous sommes super contents de le retrouver, fidèle à lui-même malgré les années !!

Nous profiterons de la matinée pour aller visiter son bureau en longeant le chemin côtier…

…et nous y voilà ! Non, vous ne rêvez pas, c’est bien cela son bureau !

Pas facile la vie !!!

C’est à regret que nous nous quittons après ce court mais intense moment passé ensemble et nous partons en empruntant le pont qui créera quelques sueurs froides à ma conductrice !!

Pornic et son petit port.

Nous voici à notre avant dernière halte. Nous sommes à La Rochelle pour voir notre copine Véro et profitons du beau temps pour aller faire une balade où nous retrouvons encore ces carrelets qui nous plaisent tant !

Après notre petite promenade, rien de tel qu’un bon repas !!

Le week-end terminé, nous retournons à Bessines une dernière fois et nous découvrons les marais complètement gelés.

Et que c’est beau !

 

Terminé !

Nous rentrons chez nous et sommes vraiment contents de cette petite escapade, forte en découverte mais nous sommes aussi super contents de retrouver notre Sacado !

A bientôt donc pour de nouvelles aventures !

 

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